Trucs et Ficelles
Les Trucs et les Ficelles de l'Autostop. Ce guide du stop contient des conseils pratiques et très utiles pour faire de l'autostop facilement. Apprenez l'autostop et économisez le prix du voyage pour découvrir la montagne, la mer et les sites les plus fantastiques dans toute l'Europe, Budapest, Ljubljana, Barcelone, Prague ou Berlin. Moins cher et plus écolo que les billets d'avion low-cost.
Tout d’abord, sachez que, où que vous soyez en Europe, il est possible de vous rendre n’importe où sur le continent gratuitement. A la seule condition que le trop vieil adage « le temps c’est de l’argent » ne signifie rien pour vous.
Malheureusement, je n’ai jamais pratiqué l’autostop sur les autres continents alors je ne peux rien en dire mais j’ai entendu qu’au Maghreb, en Amérique Latine, par exemple, ça marche très bien tandis qu’il paraîtrait que l’autostop soit purement et simplement interdit aux Etats-Unis d’Amérique. |
| La bonne vieille technique du pouce tendu est encore la meilleure pourvu que vous soyez sur la bonne route. Pour les longues distances, un panneau est parfois nécessaire dans l’enchevêtrement d’autoroutes qui se croisent et mènent absolument partout.
Cela permet aux automobilistes de savoir à peu près s’ils vont dans votre direction. Quand le flux est important, par exemple aux péages d’autoroute. |
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Un carte routière peut aussi vous servir mais elle n’est pas indispensable si vous avez quelques notions de géographie.
Mettons que vous soyez dans n’importe quelle ville, à Paris par exemple, vous souhaitez aller à Grenoble pour visiter quelques amis.
Je vous désonseille la Porte d’Orléans où les automobilistes ne vont pas souvent pas très loin. Prenez le RER jusqu'à Evry, j'ai regardé sur une carte, et demandez le chemin de l'autoroute A6. Il ne vous reste plus qu'à vous poser devant la panneau indiquant A6. Quelle que soit la saison, mettez-vous avec un panneau magique avec les inscriptions Lyon et Grenoble derrière que vous aurez préalablement écrits. Des automobilistes passent par là dans le seul but d’embarquer des autostoppeurs parce qu’ils n’aiment pas rouler seuls. Et comme ils ont du mal à en trouver de nos jours, ils sont parfois plus heureux que vous quand ils vous trouvent…
Tant que la voiture ne va pas jusqu’au péage de l’autoroute A6, restez là. Le péage, c’est la piste de décollage. A partir d'ici, vous pouvez vous retrouver tout de suite très loin. Il ne vous reste plus qu’à vous montrer sous votre meilleur jour avec votre panneau Lyon. Essayez d’être avenant, de discuter avec les gens ; la plupart rigolent en vous voyant. Même s’ils ne vous emmènent pas, c’est un bon début. Vous êtes un anachronisme, un genre de dinosaure sympathique. Souvent, ils vous embarquent en disant : « - C’est bizarre, je n’ai jamais pris d’autostoppeur, je ne comprends pas. » Ils ont simplement été sensible au fait de rencontrer un être humain parmi les machines.
S’il va à Lyon, descendez avant. Il y a un autre péage à 20 kms. Et retournez votre panneau. Grenoble, c’est là que vous allez, il ne faut pas l’oublier.
Bientôt, vous êtes au milieu des montagnes en centre-ville. Il est dix-sept heures. A midi vous êtiez encore en train de respirer l’air pollué de la capitale.
Alors, c’est pareil si vos amis habitent Quimper ou Clermont-Ferrand, excepté qu’il faudra passer par le péage de l’autoroute A10 (RER B jusqu'à Massy).
L’A6 (via Evry), c’est pour Lyon, Marseille, les Alpes, la Suisse, l’Italie. Le Sud-Est.
L’A10 (via Massy), pour la Bretagne, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, l’Espagne… Le Sud-Ouest.
L’A4, pour Metz, Strasbourg, Berlin, Budapest, Prague, Munich ou l'Autriche. Pour aller vers l’Est, je prends la ligne de métro 8 jusqu’à ce qu’il franchisse la Marne et je rejoins une entrée de l’A4 avant le pont. Et ça roule.
Paris est une grande ville, surpeuplée. La seule grande ville en France. Il est toujours difficile de s’en éloigner. Tellement d’automobilistes prennent la voiture pour des petits trajets. La plupart partent travailler à dix kms de chez eux. Une force centrifuge vous ramène inexorablement vers le centre si vous ne suivez pas ce conseil : Ne montez que quand on vous emmène au péage.
De Paris, le départ est toujours difficile. Pas de panique si vous restez trois heures porte d’Orléans, on est toujours pris et puis après c’est parti.
Par contre, si vous partez d’une ville plus modeste, vous n’avez qu’à vous diriger vers la sortie en suivant les panneaux indicateurs. |
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Vous êtes à Aubenas, vous voulez aller en Catalogne. Marchez jusqu’à la sortie de la ville, direction Alès (vous avez le droit de regarder une carte), trouvez un endroit où les voitures ne roulent pas vite, après un rond-point par exemple direction Alès, c’est l’idéal. Posez votre sac à dos par terre et tendez le pouce, c’est de la rigolade.
Cependant, dans les villes françaises, les panneaux indicateurs sont faits pour les voitures. Et la politique touristique locale s’arrange souvent pour leur faire parcourir des tours entiers de la ville afin qu’exténués, assoiffés, les automobilistes égarés se garent et prennent un verre en terrasse pour se reposer.
C’est ce que j’ai pu constater à Aix-en-Provence avec un conducteur. Impossible de sortir de cette ville et de trouver la direction de Nice (nationale 7) ! Le mieux, c’est encore de demander aux indigènes la direction que vous cherchez ou même de vous fier à l'inclinaison du soleil!
Alors allez-y, franchissez le pas, vous ne le regretterez pas. Le monde est à vous. |
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