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Paris - Toulouse : Avril 2007
Avec ce voyage, tout est facile.

Enfin quelques vacances. J'ai décidé de faire un petit tour. D'abord Toulouse pour retrouver mon ami Stephane, authentique écotouriste, auteur d'un site remarquable relatant ses pérégrinations autour du monde. Ensuite, j'irai à Barcelone profiter de cette ville magnifique avant de m'en retourner tranquillement à Vierzon (Cher) chez mes parents pour me ressourcer.
En tant qu'expert, je ne vais pas me planter Porte d'Orléans à Paris comme dans ce voyage de 2006 en Ardèche. Je prends donc le RER jusqu'à Massy pour me poster à l'entrée de l'autoroute A10.

Samedi 28 Avril 13h, Km 0, Massy, entrée de l'A10 (temps: 0 heures).
La meilleure place
Voilà je vais me poster là à la sortie du rond-point à côté du panneau d'interdiction de stationner. Voyez comme les pouvoirs publics sont contre nous. Faire du stop là où, précisément il est interdit de stationner, cela peut paraître absurde. C'est pourtant la meilleure place car la circulation est faible et que les automobiles roulent lentement à cet endroit.
C'est extraordinaire ici. Les gens s'arrêtent mais attention il y a un piège que j'ai déjà pu expérimenter. En effet, la majorité va aux Ulis et alors là il ne faut pas monter car on se retrouve à un autre entrée de l'A10 beaucoup moins confortable. L'objectif est donc d'atteindre le Graal de l'autostoppeur, la grande porte du Sud-Ouest : le grand péage de Saint-Arnould (Yvelines).
De ce spot miraculeux partent toutes les autoroutes vers la Bretagne, Pays de la Loire, Aquitaine, Auvergne et Languedoc-Roussillon. De là tout est possible. Munissez-vous préalablement d'un panneau indiquant votre destination. Moi, j'ai tout prévu.
Panneau magique
Plusieurs voitures s'arrètent mais je préfère attendre la bonne. Enfin un jeune homme m'invite dans son bolide. Il vit dans un village près de la dernière entrée de l'A10 avant le péage de Saint-Arnould.
Samedi 28 Avril 14h30, Km 30, Saint-Arnould, entrée de l'A10 (temps: 1h30).

Je connais bien cet endroit. Les voitures vont vite mais s'ils le veulent vraiment, les conducteurs peuvent s'arrêter. Et je sais que j'ai fait le plus dur. A partir de maintenant c'est du billard.
Dernière entrée
J'ai d'ores et déjà échappé au Paris tentaculaire et très vite Ludo ralentit pour me demander où je vais. Lui-même se rend en Sologne pour retrouver quelques amis. On sympathise rapidement. Ludo est chef d'une entreprise spécialisée dans la fibre optique, et j'en apprends pas mal sur le sujet qui semble passionnant et plein d'avenir.
Ludo en week-end
L'aventure commence. Ludo est très sympathique, de plus la Sologne m'intéresse puisque c'est encore sur la route de Toulouse. Au lieu de descendre au grand péage, le Saint-Graal de l'autostoppeur, qui permet de capter tous le flux des voitures, je préfère descendre dans une station-service et m'offrir un bon macchiato.
Ce sera plus confortable. Là je pourrais demander aux gens de m'emmener mais je préfère l'autostop à l'ancienne alors je vais me poster à la sortie de la station pour tendre le pouce en rangeant mon panneau ; il s'agit de ne point les effaroucher avec une destination trop lointaine (il reste 600kms tout de même).
Station dans la forêt

Samedi 15 heures, km 130, Station solognote (temps : 2 heures). Il n'y a pas beaucoup de monde mais ce n'est pas grave. Ce n'est qu'une question de patience. Au bout de 30 minutes, un routier espagnol me fait signe pour me demander ma destination. Je dis Toulouse et il me répond Ok.

David au volant de son camion
Vue du camion
Avec David, j'aurais droit à un cours d'espagnol accéléré. Cela tombe plutôt bien car après Toulouse, j'irai à Barcelone.
David vit à Almeria avec femme et enfants. Au bord de la plage. Cela fait dix ans qu'il parcourt l'Europe au volant de ce même camion, de l'Ecosse à la Russie en passant par la Hongrie et l'Ukraine et il a vraiment envie de parler... Malgré mon niveau d'espagnol proche de zéro, à force, je commence à me familiariser avec cette langue et c'est tout bon. David doit être demain à Almeria et il passe par Toulouse!
Il me déposera à la sortie 14 Toulouse - St Cyprien où Stéphane m'attend.

Samedi 22h30, km 700, Toulouse (temps: 9 heures)
Stéphane est là pour m'accueillir dignement. Après une balade dans la ville, nous allons nous abreuver dans une taverne.
Toulouse la nuit
Une taverne accueillante


Je vais passer avec lui trois jours de vacances super avant de filer sur Barcelone.

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Mise à Jour: 20 Mai 2007